Célébration de la journée mondiale de l’Hémophilie.

Célébrée chaque 17 avril de l’année, cette pathologie est peu ou mal connue dans notre pays. L’hémophilie ou trouble de la coagulation héréditaire est liée à un facteur anti-hémophilique situé sur le chromosome X.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), les statistiques pronostiquent près de  200 personnes vivant avec cette maladie au Gabon.

Pour les spécialistes, «  c’est une maladie de sang rare et difficile dans le traitement.  Elle  est transmise généralement par la mère et ce sont les garçons qui sont exposés ». L’hémophilie se caractérise par des saignements, des saignements extérieurs ou internes qui touchent habituellement les grosses articulations telles : les hanches, les  genoux, les chevilles, les épaules, les  coudes et les  poignets. Ces   saignements sont persistants et sont  causés lors de la chute du cordon ombilicale, la venue  d’hématomes superficiels lors de l’apprentissage de la marche, sur les sites de vaccination, lors de la chute des dents de lait ou de la circoncision. En l’absence de traitement véritable, l’homophile évolue vers la destruction de l’architecture articulaire, responsable d’un handicap moteur, une hémorragie non traitée peut être mortelle pour le patient.

Par ailleurs, au Gabon les personnes touchées par cette maladie sont peu visibles dans le livre du ministère de la santé publique car, soulignent les cliniciens,  c’est l’absence de traitement spécifique qui entraine la stigmatisation et le renfermement des patients dans leurs familles souvent laissés a leur triste sort.

Sur le territoire national, selon un spécialiste en hématologie clinique au service de médecine interne au CHUL «  A ce jour, nous avons recensé 25 cas porteurs d’une hémophilie A. 5 patients ont la forme mineure très peu symptomatique et 20 personnes de type sévère ou modéré et symptomatique ». En outre, les patients souhaitent la création d’un centre national de traitement de l’hémophilie et autres troubles de la coagulation ainsi que la prise en charge thérapeutique  des personnes vivant avec cette maladie dans la politique de santé.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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