48èmes assises internationales de la presse francophone. « Journalisme d’émotion, journalisme d’information ?

Le thème retenu de cette rencontre de Yaoundé au Cameroun était « journalisme d’émotion, journalisme d’information ? Ses assises qui rassemblaient plusieurs délégations venues des quatre continents ont permis aux participants de réfléchir sur la thématique choisie. C’est le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, représentant le président Paul Biya qui avait ouvert les travaux en invitant les journalistes à pratiquer le métier dans le strict respect des canons universels.

La cérémonie d’ouverture qui s’est tenu à l’hôtel Hilton de Yaoundé a emmené Aimé Robert Bihina, le président de la section UPF- Cameroun et du comité d’organisation de se réjouir de la grande mobilisation et de la matérialisation de cet événement tant attendu vu que c’est pour la deuxième fois, en dix que le Cameroun accueille les assises.

Outre la présence du Premier ministre Camerounais, Joseph Dion Ngute, l’on notait aussi celle du ministre de la communication, René Emmanuel Sadi, du représentant de la secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie Tidiane Dioh, de Madiambal Diagne, président International de l’UPF.

À l’ouverture de la grande messe, le premier Ministre Camerounais a planté le décor du paysage médiatique Camerounais avec plus de 600 titres de journaux de différentes périodicités, une centaine de radios, ainsi qu’une trentaine de chaîne de télévision.

Après l’ouverture par le Premier ministre Camerounais qui a émis le vœu suivant : « Nous appelons à une profession avec des journalistes qui exercent dans le strict respect des canons universels de ce métier, en toute liberté, mais aussi en toute responsabilité ».

400 experts et journalistes avaient donc trois jours pour se concentrer sur la thématique choisie, s’appuyer sur les faits rien que les faits, contre une information axée sur l’émotion à cause des nouvelles technologies à savoir les réseaux sociaux. L’émotion, il faut le dire va à l’encontre de l’éthique et de la déontologie. Plus de temps de vérifier l’information, c’est la course à la mauvaise information à condition de trouver la phrase qu’il faut le reste importe peu. « Les journalistes sont devenus des commerçants de l’émotion » a regretté Madiambal Diagne, président International de L’UPF avant de rappeler que le public mérite une information équilibrée. Le journaliste d’information doit transmettre une information fiable, vérifiable et vérifiée. Retenant que l’émotion ne doit pas prendre le dessus sur l’information. Le journaliste doit faire la part des choses. Il doit prôner l’analyse et la synthèse, en clair, il faut que le journaliste arrête d’être manipulé par les émotions.

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

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